Sous des allures de conte enfantin, Everest est une véritable réflexion sur la vie quotidienne. Du mari qui trouve en ses sorties une échappatoire à la pression que lui confère son statut, à la mère, dont les problèmes refoulés la font devenir volage, en passant par l'enfant, qui par sa candeur et son innocence soulève bien malgré lui des problèmes sociaux existentiels. Dominons-nous les choses ou les choses nous dominent-elles ? Sommes-nous aptes à nous épanouir lorsque l'argent nous manque ? La littérature sauve-t-elle de la petitesse d'esprit ? A travers les échos des rires enfantins nous nous apercevons que la création de Nino D'Introna a su parler autant à nos chérubins qu'aux adultes aux tendances matérialistes et individualistes. Everest a su théâtraliser la persévérance et l’auto exigence de l'homme qui cherche à grandir et à sortir de sa condition en se cultivant. Portée par la bande son et une mise en scène des plus originales, cette heure de spectacle m'a ravie. C'est une invitation à se rendre de ce pas à la bibliothèque la plus proche.
Les représentations étant mensuelles, Everest n'est donc plus à l'affiche pour cette saison. Mais vous laisse un avant gout de ce que réservent les pièces suivantes...
N'hésitez pas à me communiquer les pièces qui vous ont marqué, ému, subjugué, du TNG.
Commentaires
Le petit ramoneur, douce et barbe bleue... (non je ne fais pas la pub de la maîtrise.)