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Pour le dire

  • Au revoir le blog... Voilà le site internet

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    Pour le dire évolue et devient son propre site internet.

     

    Les catégories resteront les mêmes, mais toute la forme change.

     

    Rendez-vous sur le nouveau Pour le dire

     

     

     

    Clara Passeron

  • Variations citoyennes au Théâtre de la Croix-Rousse

     

    Pour ce début de mois de juin le théâtre de la Croix-Rousse lance les variations citoyennes, chaleureux melting pot culturel. Le public est invité à entrer directement sur le plateau, face à ceux qu'ils incarnent normalement, et à fabriquer ensemble un spectacle. Le théâtre s'enrichit par de nombreux partenariats musicaux, forts de la saison 2016-2017. Entre rock alternatif et musique du monde, la musique décuplera l'expression de chacun de ces visiteurs.

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    Le thème ? Les droits de l'Homme. Le projet, subventionné entre autres par la région, le quartier de la Croix-Rousses et divers mécènes, nous prouve que les moyens du théâtre ne diminuent pas malgré la conjoncture actuelle. C'est donc toute une équipe interne et des partenaires enchantés qui ont pu mettre à profit leur volonté de transmission culturelle et d'équité. Les prochains thèmes s'orienteront vers les français du futur. 

     

    Événement juin 2016

  • Café Society de Woody Allen

    Des films sélectionnés durant le Festival de Cannes, mon choix s'est porté vers le nouveau bijou de Woody Allen, Café society.
    Le terme bijou n'est pas anodin, de ce film, nous en retenons l'élégance, le raffinement subtil de décors sublimés par la période qu'ils soulignent. Nous suivons l'interlude amoureuse de deux jeunes gens portés par les désirs d'accomplissement dans des années 30 opportunes. Au delà de cette trame se nouent les déboires des personnages secondaires, riches, pauvres, malfrats ou bons samaritains.

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    La société se hâte, se bouscule dans ces cafés où tout se dit et tout se fait, la véritable société se trouve ici : entre les cocktails ostentatoires et les bons vins courent les rumeurs, les derniers potins. L'argent transpire des murs et le chant mélodieux d'une jeune fille sur scène happent les regards et les oreilles. Les novices apprennent et les loups se pavanent. Ici, c'est la roulette russe : de nombreuses opportunités se saisissent ou bien l'indifférence de ce public exigeant tombe comme une sentence irréversible. Woody Allen réalise un film haut en couleurs en choisissant une teinte orangée pour parfaire la beauté de ses personnages et les horizons new-yorkais. Une saturation qui rappelle Loin du paradis, de Todd Haynes, plus extravaguant et résolument Woody Allenesque. Le soin porté à l'image est une signature qui assurent, si ce n'est un scénario osé, une qualité visuelle indéniable.
     
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    En effet si le scénario d'une femme qui préfère le confort à une histoire adolescente et qui se rend compte la situation inversée que la flamme ne s'est jamais éteinte, ni pour l'un ni pour l'autre, peut paraître mince, le cinéaste l'habit de touches décalées et d'une mise en scène particulière. La rapidité des plans sert presque à combattre l'ennui que le script pourrait approcher. Les transitions brusques nous surprennent plus qu'elles ne nous perdent. Woody Allen porte pourtant de ça et là un regard plus attentif sur ses transitions en glissant un élément de l'ancien plan dans le nouveau et allonge les histoires des uns et des autres avec cette même effervescence.
     
    Plus qu'à son ambiance chaleureuse et divine, plus qu'à sa singularité et à sa justesse des décors, Café society tient à ce talent qu'à toujours eu Woody Allen de nous offrir une parcelle de rêve et de maquiller le drame avec l'humour.
     
    Café society, mai 2016